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L'éducation internationale passe à travers les mailles du filet

Le gouvernement canadien a annoncé une série de mesures liées à la pandémie actuelle, toutefois aucune de ces mesures ne règle les graves problèmes des établissements tournés vers les étudiants internationaux. L'éducation internationale et particulièrement celle des langues passent entièrement à travers les mailles du filet. Il faut agir pour éviter la ruine complète. Un récent sondage démontre que sans action rapide et déterminante, 68 % des meilleurs programmes d'anglais et de français langue seconde vont mettre la clé sous la porte dans les six prochains mois.

« Les mailles du filet sont énormes ! Les établissements de langues ne récoltent presque rien des mesures en place. En plus, l'éducation internationale redémarre dans d'autres pays, alors que les règles canadiennes nous en empêchent. Il faut bouger rapidement, avant qu'il ne soit trop tard, » explique Gonzalo Peralta, directeur général de Langues Canada.

Visas conditionnels, voyageurs essentiels et absence de discrimination
Langues Canada demande que Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) entreprennent trois actions importantes : fournir des visas conditionnels à des étudiants internationaux pour qu'ils puissent s'inscrire en toute confiance dans des établissements canadiens ; désigner les étudiants internationaux comme des voyageurs essentiels afin qu'ils puissent venir au Canada à travers le Corridor d'étude sécuritaire pour assurer la sécurité des Canadiens et des étudiants ; et ne pas exclure les étudiants internationaux à cause de leur type de visa. Chaque journée sans réponse de la part de IRCC heurte les établissements canadiens de langues et a de répercussions sur les institutions postsecondaires qui comptent sur ces étudiants. Actuellement, les inscriptions dans les programmes destinés aux étudiants internationaux sont presque inexistantes.

« L'amélioration de la réputation canadienne en tant que lieu d'enseignement de qualité a constamment augmenté le nombre d'étudiants qui choisissent notre pays. Les établissements anglais et français, aussi bien publics que privés, préparent les étudiants pour des succès académiques aux études supérieures. Notre industrie a profondément besoin de l'émission de visas appropriés pour les étudiants internationaux qui souhaitent entrer au Canada. La fermeture complète des frontières est en train de détruire notre secteur. Sans un engagement, un appui et une action majeurs du fédéral, l'enseignement des langues sera décimé, ce qui aura un impact sur l'enseignement supérieur, comme ces étudiants désirent un environnement complet et inclusif, » explique Cath D'Amico, directrice, Trent International.

Les membres de Langues Canada, qu'ils soient des universités, des collèges ou des écoles privées, proposent un processus spécial et sécuritaire afin que l'on puisse à nouveau accueillir des étudiants internationaux le plus rapidement possible, en personne et virtuellement. Le gouvernement ne peut abandonner une industrie qui génère des milliards de dollars en exportation, attire plus de 150 000 étudiants étrangers par année, ouvre la porte aux études postsecondaires, contribue au tourisme et atteint les objectifs canadiens d'immigration.