OTTAWA, le 22 juin 2015 – Les professionnels canadiens de l’éducation linguistique peuvent avoir accès, à présent, à l’un des rapports de sondage les plus complets et uniques au pays, axé sur le secteur. Rédigé par Langues Canada, le rapport présente les résultats du sondage annuel de 2014 de Langues Canada, mené en février 2015. Tous les 225 programmes membres de l’association ont répondu au questionnaire, ce qui a permis de créer un rapport donnant un aperçu exact de l’état du secteur de l’éducation linguistique au Canada.
Publié aujourd’hui, le rapport montre que le nombre d’étudiants a été maintenu au même niveau, après avoir diminué en 2013. En 2014, le nombre total d’étudiants inscrits à des programmes membres de Langues Canada a atteint 137 416, en comparaison d’environ 129 704 étudiants en 2013. Toutefois, cette augmentation est attribuable, en partie, à un plus grand nombre de programmes membres. Si on tient compte de la croissance mondiale, on peut affirmer que le nombre d’étudiants a été maintenu au même niveau que l’année précédente.
Sans aucun doute, les plus grands défis demeurent l’incidence des règlements fédéraux sur les visas, adoptés l’an dernier, l’incertitude des résultats en matière de réglementation en Colombie Britannique et au Québec et les coûts associés à la conformité en Ontario. Le rapport fait aussi ressortir les défis actuels, y compris les approbations de visas — plus précisément les refus ou les délais de traitement de visas d’étudiants — et la concurrence d’autres programmes de langues du Canada et de l’étranger. Malgré ces défis, en frais de scolarité et de subsistance, les étudiants inscrits à des programmes de langues ont contribué environ 1.48 milliard de dollars à l’économie.
« Le rapport de cette année montre comment la croissance et l’innovation sont directement touchées par la politique, ou l’absence de politique, créant de l’incertitude dans le marché. Si le Canada n’avait apporté aucun changement à la politique gouvernementale en 2012, nous aurions accueilli près de 160 000 étudiants étrangers en langue au pays en 2014, en fonction des taux de croissance mondiaux, et non les 137 416 étudiants signalés dans ce sondage », a déclaré Gonzalo Peralta, directeur général de Langues Canada.
Les cinq principaux pays d’origine en 2014 étaient le Brésil (20 128 étudiants), le Japon (20 081 étudiants), la Chine (17 685 étudiants), la Corée du Sud (15 571 étudiants) et l’Arabie saoudite (10 497 étudiants). Il s’agit de la première fois que le Brésil est le plus grand pays d’origine.
« Nous espérons que les résultats de ce rapport appuieront la création de meilleures politiques pour le secteur au Canada et aideront à mieux faire connaître la valeur de la langue dans le contexte de l’éducation, du commerce, de l’immigration et de la main-d’œuvre », a signalé Sharon Curl, présidente de Langues Canada.
Principales constatations
• En 2014, le nombre total d’étudiants inscrits à des programmes membres de Langues Canada a atteint 137 416, en comparaison d’environ 129 704 étudiants en 2013.
• La période d’études moyenne dans les programmes membres était de 12 semaines.
• 55 % des étudiants ont besoin d’un visa quelconque pour entrer au pays en comparaison de 35 % des étudiants qui n’ont pas besoin de visa pour les études à court terme.
• Les séjours d’étudiants inscrits à des programmes de français étaient plus courts et ceux-ci avaient davantage tendance à provenir du Canada.
• 48 368 étudiants (35 %) avaient signalé avoir l’intention de poursuivre des études postsecondaires, bien que le nombre réel soit probablement plus élevé.
• Les cinq principaux pays d’origine en 2014 étaient le Brésil (20 128 étudiants), le Japon (20 081 étudiants), la Chine (17 685 étudiants), la Corée du Sud (15 571 étudiants) et l’Arabie saoudite (10 497 étudiants).
• Les frais de scolarité et de subsistance des étudiants inscrits à des programmes de langues ont produit des recettes d’exportation d’au moins 1.48 milliard de dollars pour l’économie et 170 million de dollars en taxes ont été tirés des recettes d’exportation pour les gouvernements canadiens.
• Les défis comprenaient les approbations de visas, plus précisément les refus ou les délais de traitement de visas d’étudiants, et la concurrence d’autres programmes de langues du Canada et de l’étranger.
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