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L'avis du directeur général de Langues Canada sur le budget fédéral

Langues Canada se réjouit de l’attention accordée par le ministre Morneau à l’éducation internationale, dans le budget d’un gouvernement qui appuie clairement notre secteur. L’attribution de 147,9 millions de dollars (canadiens) sur une période de cinq ans, dans le but de soutenir la promotion et la mobilité des étudiants canadiens qui vont étudier à l’étranger, montre que le gouvernement est à l’écoute du secteur en matière d’orientation stratégique. L’apport annuel continu de 8 millions de dollars, par la suite, est un engagement initial envers l’investissement à long terme et une reconnaissance du fait que le secteur est installé pour de bon.

Langues Canada s’engage à promouvoir le Canada comme destination d’études et à tenir son engagement de contribuer dans les domaines de l’éducation, de l’immigration et du marché du travail du Canada. Le gouvernement fédéral appuie déjà nos efforts axés sur la promotion du Canada, afin qu’il devienne l’une des principales destinations pour l’éducation linguistique. L’orientation stratégique que nous avons prise, il y a quelques années, pour offrir à l’étranger la formation linguistique de qualité du Canada, à l’appui de l’internationalisation des efforts, devrait être appuyée dans le nouveau budget. Et, nous sommes particulièrement ravis de la possibilité de contribuer à la mobilité des jeunes Canadiens qui se rendent à l’étranger, ce qui arrive à point étant donné que Langues Canada conçoit et élabore des programmes, avec notre gouvernement et nos établissements partenaires à l’étranger, pour l’accueil d’étudiants canadiens. Nous croyons que l’enseignement des langues doit jouer un rôle clé dans l’atteinte des objectifs de la Stratégie en matière d’éducation internationale, et que si nous ne puisons pas dans le savoir et les ressources de notre secteur, le rendement des investissements du Canada s’en trouvera diminué. 

Ce qui n’est pas clair à ce stade est le « comment ». Est-ce que l’investissement sera sagement utilisé? Est-ce qu’on reconnaîtra et respectera la contribution potentielle de toutes les parties prenantes et appuiera leur orientation? Certaines choses sont mieux faites par le gouvernement fédéral, d’autres, par les provinces, et d’autres encore par des agences ou des organismes représentatifs, qui comprennent le secteur. Et, enfin et surtout, nos membres (les établissements) sont aussi d’importants intervenants et investisseurs. Les membres de Langues Canada investissent déjà bien au-delà de 150 millions de dollars par année pour la promotion de leurs programmes et du Canada, par exemple. En outre, certaines améliorations ne requièrent aucun investissement financier du gouvernement fédéral. Par exemple, un programme responsable d’accès au travail pour les étudiants étrangers en formation linguistique représente une décision stratégique qui pourrait avoir des répercussions considérables sur les programmes préparatoires, les objectifs en matière d’immigration, les pénuries de main-d’œuvre et les recettes d’exportation. Langues Canada aimerait également voir le gouvernement mettre l’accent sur cette occasion facile à saisir, qui ne coûtera rien aux Canadiens, mais dont l’apport sera considérable.